Le Château Fabre Cordon, c’est avant tout un domaine familial, où chacun amène ses compétences et sa force de caractère ! Les uns à la culture, d’autres en cave ou au commerce… Nous partageons tous le même noble métier de vigneron.
D’aussi loin que l’on remonte, tous nos aïeux exploitaient la vigne, en coopérative ou en cave particulière.
A l’époque gallo-romaine, les terres de Château Fabre Cordon font partie de la Villa de la Bendarelle sur le tracé de la Via Domitia, reliant l’Espagne à l’Italie. Au cours des siècles, la viticulture prend le pas sur l’agriculture, notamment grâce aux moines bénédictins puis cisterciens présents dans la région.
Les terres viticoles ont ensuite été morcelées et exploitées par plusieurs propriétaires fonciers. Région viticole réputée très productive, les Corbières ont subi une restructuration qualitative au milieu du XXème siècle, afin de s’adapter aux exigences du marché.
C’est dans ce contexte de renouveau que Monique et Henri Fabre créent un domaine viticole à partir des années 1970.
En 1985, les vignerons acquièrent un vieux Mas au milieu des vignes, datant de la fin du XIX° siècle, qu’ils restaurent. Le système coopératif local ne faisant pas la part assez belle aux petits rendements et à l’agriculture biologique, la cave particulière s’imposa d’elle-même. Valoriser ou arrêter, ils ont choisi : ils y installeront idéalement le chai de vinification en 2000.
Nous travaillons des cépages Méditerranéens, à l’exception d’une petite parcelle de Cabernet Sauvignon, certainement une des plus vieilles de la région, héritage familial. Nous n’avons vraiment rien inventé… et nous avons la chance que bien d’autres pays nous envie : nos aïeux ont travaillé pendant des siècles l’adaptation des cépages au terroir, cela nous rends humbles.

Le bio est une évidence, depuis longtemps. Et même lui, il se raisonne ! Nous avons des influences de nombreux courants de pensée : la biodynamie, la permaculture, l’agro-écologie… Nous aimons à penser que nous sommes très petits face à la Nature, qu’elle est bien faite et qu’il faut lui faire confiance : cela se traduit par peu d’intrusion, un accompagnement des équilibres, des écosystèmes, plutôt qu’une main mise productiviste.
Le ton est donné !
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